RD Congo : L’ISETAM a éveillé les consciences via une conférence-débat

Par Badylon Kawanda Bakiman

L’Institut supérieur d’esthétique et d’enseignement technique, d’arts, métiers et de management (ISETAM), une des institutions d’enseignements supérieurs et universitaires basé à Kikwit, province du Kwilu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) vient d’éveiller les consciences des intellectuels et autres âmes de bonne volonté afin que ces intellectuels deviennent de plus en plus de vrais acteurs de développement dans le pays.

L’évènement s’est déroulé le 30 avril dernier dans la salle en plein air de l’ISETAM à l’occasion de la journée nationale de l’Enseignement. Etudiants, enseignants, presse et autres curieux intellectuels ont pris part à cette conférence.

Avant de développer les trois sujets prévus pour la circonstance, le Chef des travaux Malombo Samy Réné, directeur général de l’ISETAM a rappelé les  faits  historiques qui ont incité le gouvernement congolais de l’époque à retenir le 30 avril de chaque année comme ‘’Journée nationale de l’Enseignement’’ en RDC.

«Après la création des écoles par les confessions religieuses  et par l’Etat lui-même dans l’histoire du pays, le gouvernement a souhaité unifier toutes les écoles. C’est par là que toutes les écoles devraient appartenir à l’Etat congolais. C’était un 30 avril après l’indépendance. C’est pourquoi le 30 avril a été décrété ‘’Journée de l’Enseignement en République démocratique du Congo. Ainsi l’Enseignement est devenu national’’. Nous avons donc tout intérêt de nous retrouver pour parler de l’Enseignement», a expliqué le Directeur général de l’ISETAM dans son speech.

Entrant dans le vif de l’évènement, l’Assistante Faustine Nzir  de cette institution, a, dans son sujet, expliqué comment la femme congolaise doit exceller pour atteindre le sommet à l’instar des hommes.

Selon elle, la femme congolaise doit développer son leadership en chassant les syndromes de l’hypocrisie ; en sachant se valoriser ; en libérant son potentiel ; en développant l’intelligence et la capacité de défendre ses droits…

«Pour atteindre l’excellence, la femme congolaise doit connaitre son environnement ; analyser  les réactions après tout travail ; assimiler les connaissances ; jouer avec ses points forts ; doit faire des pratiques de façon intense ; donner de l’importance à chaque travail et aux petites choses ; doit penser plus loin que les autres ; avoir toujours une vision, des objectifs et travailler sans complaisance ; se mettre à la place des autres ; imaginer ses préférences ; être au contre-courant des phrases qui détruisent…», a-t-elle martelé.

Quant à lui, l’environnementaliste Lele Donat, a commencé par inviter les participants à jeter, chacun, un coup d’œil à ses côtés pour voir son environnement. «Ne laisse personne de côté de côté», va-t-il lâché.

Après la définition des concepts l’Ir Donat Lele a accusé l’Homme d’être le virus qui pollue l’Environnement. Il a parlé de la pollution de l’eau, de l’air, du sol et de la pollution sensitive tout en proposant des remèdes.

«Afin de lutter contre les changements climatiques je lance ‘’l’opération Ma maison’’ qui consiste à planter chacun des arbres», a-t-il déclaré.

De son côté, reprenant la parole comme conférencier, le Directeur général de l’ISETAM a décortiqué le thème ‘’Science sans conscience n’est que ruine de l’âme’’ (phrase prononcée par Rabelais au 16ème siècle mais qui demeure de l’Actualité.

Après l’Etat de la question et les généralités sur les concepts, le Directeur général de l’ISETAM a décortiqué ‘’la science sans conscience’’ et ses impacts ; puis il a démontré ce que tout le monde, dans n’importe quel domaine, peut apporter à la société lorsque la Science se fait avec conscience.

L’activité du 30 avril s’est clôturée dans une bonne ambiance et avec une promesse de se retrouver encore avec une activité similaire au second semestre.

 

 

 

 

 

 

 

 

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