Dans un an, le ‘’Programme d’appui à la structuration, au plaidoyer et à la professionnalisation des producteurs agricoles familiaux organisés en République démocratique du Congo (PASPOR)’’, programme qui a accompagné, pendant plus de trois ans, la ‘’Confédération nationale des producteurs agricoles au Congo (CONAPAC)’’ et ses fédérations provinciales, va arriver définitivement à son terme. Il devra, par ricochet, céder la place à un nouveau programme qui couvrira la période allant de 2022 jusqu’à 2026.
D’ores et déjà les acteurs impliqués, c’est-à-dire les membres de l’Alliance Agricongo (AAC) de la Belgique et ceux de la CONAPAC sont à pied d’œuvre pour travailler sur ce nouveau programme qui n’a pas encore de nom.
La nouvelle a été révélée par Ivan Godfroid, un des acteurs de l’AAC dans une présentation lors des assises de la quatrième réunion du ‘’Comité de pilotage national’’ (CPN) PASPOR au centre Nganda (Kinshasa, la capitale) pendant la première semaine du mois de décembre 2020.
L’objectif global de ce nouveau programme est formulé de la manière suivante : «Les organisations agricoles et les entreprises rurales des producteurs familiaux, structurées au sein de la CONAPAC, renforcent leurs résiliences économiques à travers la professionnalisation, leur intégration dans les systèmes alimentaires inclusifs et durables et leur engagement dans le développement de leurs entités territoriales respectives».
Les premières idées contenues dans un document à notre possession révèlent que les objectifs spécifiques à développer se feront au niveau des ménages et des organisations à l’échelle locale ; au niveau des fédérations provinciales des organisations des producteurs agricoles, ainsi qu’au niveau de la Confédération nationale.
Le même document indique que ce nouveau programme s’articulera principalement autour de trois axes : (1) Le renforcement des activités économiques des membres à travers des modèles d’affaires efficaces durables, rémunérateurs et inclusifs ; (2) les plaidoyers autours des politiques agricoles favorables à l’agriculture familiale et aux positionnements des membres dans les systèmes alimentaires inclusifs et durables ; (3) le renforcement de la structuration de la dynamique paysanne en tant qu’organisation stable, forte et durable autour de l’objectif.
«Dans tout cela la dimension environnementale et l’inclusion ‘’Genre’’ seront d’une importance capitale», note la même source.
Ce nouveau programme se conçoit dans un contexte caractérisé par l’émergence de la pandémie de Covid-19 qui a asphyxié les économies de plusieurs pays, plusieurs institutions dans leurs pluralités et dimensions, plusieurs ménages à travers le globe.
«L’agriculture familiale est parmi les activités susceptibles de faire remonter cette économie et la sécurité alimentaire», a reconnu Ivan Godfroid.
Badylon Kawanda Bakiman