En sa qualité du partenaire qui accompagne le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) en République démocratique du Congo (RDC), la Communauté des amis de la nature et de la culture (CANACU), une organisation non gouvernementale de développement de droit congolais, est à pied d’œuvre, depuis une certaine période , pour faire le suivi des activités relatives à l’enseignement à distance afin d’atteindre de bons résultats.
Cet enseignement à distance a été initié, à l’instar de plusieurs pays du monde, par le gouvernement national, via le ministère précité dans le contexte de Covid-19 avec l’appui de l’UNICEF.
Le suivi couvre jusque la période allant d’octobre 2020 jusqu’en juin 2021. Il se déroule dans trois provinces éducationnelles du Kwilu( kwilu 1 Kwilu 2 et Kwilu 3) dans le sud-ouest du pays. Une mission non facile eu égard aux exigences engendrées par la pandémie de Coronavirus
«Pour réaliser cette activité, CANACU travaille méthodiquement avec ces 15 encadreurs et 10 superviseurs, en faisant recours à la stratégie de descente sur le terrain. Les activités des enquêteurs et superviseurs met l’accent particulier sur la sensibilisation auprès des enfants et la communauté concernant la prévention des épidémies et du COVID19 en respectant les mesures barrières. Voir, ensemble, comment s’approprier ces mesures», travailler avec les parents dans la communauté pour qu’ils poussent leurs enfants à suivre les leçons à travers les différentes alternatives mises en place, d’encourager les enfants dans les différents clubs d’écoute de discuter sur les émissions suivies, déclare Damien Bungu, coordonnateur provincial de la CANACU dans le Kwilu.
Il fait savoir aussi que, la participation dans les clubs des lectures ont produit des échanges fructueux avec les responsables des établissements et les élèves, et que l’action contribue à encourager les élèves timides de s’appliquer comme les autres élèves courageux ; à pousser les élèves à un forum d’expression libre au cours duquel les filles discutent entre paires sur les questions les concernant.
La même source indique également que ce suivi permet aux enfants de trouver les solutions aux problèmes posé par les enfants, lors des discussions ; de prendre des initiatives pour discuter, échanger ou de débattre des problèmes qui leurs sont spécifiques et cela dans un climat d’entière confiance sans se gêner ; de faire en sorte que toutes ces propositions soient accompagnées des responsables scolaires qui orientent les débats.
«Il faut noter qu’à partir d’octobre 2020 jusqu’en juin 2021 le nombre d’enfants ou d’élèves bénéficiaires d’enseignement à distance suivis au niveau communautaire s’élève à 7 744 dont 4 763 filles et 2 981 garçons. Puis le nombre d’enfants ou élèves bénéficiaires d’enseignement à distance après la réouverture des écoles pendant la même période est de 10 497, c’est-à-dire 5 734 filles et 4 763 garçons», dit-il.
Un document renseigne que pour faire face aux multiples conséquences de l’interruption de la scolarité, le Ministère de l’EPST, avec l’appui technique de l’Unicef et d’autres partenaires de l’EPST ont mené une série d’actions de plaidoyer et de mobilisation des ressources en vue d’assurer la continuité des apprentissages intégrant les mesures barrières dans l’enseignement et l’apprentissage à distance.
Concernant les résultats atteints en termes des indicateurs pour les travaux de suivi dans le Kwilu, un rapport de la CANACU affirme le travail des enquêteurs sur terrain ont prouvé que quelques bonnes pratiques apprises dans certaines familles ou ménages dont plusieurs parents accompagnent leurs enfants à suivre les émissions à la radio qu’il s’agit de la radio Okapi et/ou nos chaines locales soit les avant midi, soit les après-midi selon l’heure à laquelle ces émissions passent et les enfants eux même petit à petit manifestent l’envie d’utiliser le téléphones, soit l’internet pour des recherches.
«Un grand travail a été abattu par les enquêteurs pour sensibiliser les enfants, dans la communauté et dans les écoles à suivre l’enseignement à travers les différentes plateformes comme, ‘’schoolap’’, ‘’vodaéduc’’, des téléphones Android, fois et joie, à la radio et à la télévision ….», ajoute le rapport.
Les efforts du gouvernement, de ses partenaires et de la CANACU sont salués par plusieurs activistes des droits humains.
Badylon Kawanda Bakiman