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RD Congo : Le REFADI a éveillé la conscience de la population de Kikwit pour le développement de cette ville à partir de ses propres ressources financières

Par Badylon Kawanda Bakiman

Le Regroupement des femmes en action pour le développement intégré (REFADI), une des structures de développement de la ville de Kikwit, province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) vient d’éveiller la conscience de la population de cette Entité territoriale décentralisée (ETD), afin que cette ville puisse se développer à partir des ressources financières (ou même humaines) dont elle dispose.

L’éveil de conscience a eu lieu, il y a quelques jours, à travers une formation qui s’est déroulée à l’Institut facultaire de Kikwit (IFAK) dans la commune de Nzinda. Cette activité a regroupé les femmes politiques, les leaders d’opinion, les clubs de développement local, la société civile ainsi que les autorités politico-administratives.

Le REFADI s’est appuyé sur certaines dispositions de la loi organique n°08/016 du 07 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des entités territoriales décentralisée et leurs rapports avec l’Etat et les provinces.

Les organisateurs de cette formation affirment que Kikwit, comme ETD a bel et bien des ressources qui viennent régulièrement des impôts, taxes, redevances, droits. Il y a aussi des ressources spécifiques, des investissements locaux ainsi que des projets de développement à travers un partenariat public-privé.

C’est pourquoi le REFADI prône «la rationalisation des modes de perception des recettes étatiques dévolues à la ville de Kikwit ; la stimulation des investissements locaux et les projets de partenariat public-privé ; la mise en place des modes de contrôle efficace pour la canalisation des recettes de la ville»

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Pendant le déroulé de l’activité de formation et d’éveil de conscience, sous la modération de Viviane Lengelo et du Maître Faustin Kakesa, les matières ont permis aux participants de comprendre quelques notions basiques et pratiques sur les différentes ressources financières dont dispose la ville de Kikwit ; d’évaluer l’état de la question sur le niveau de développement de la ville de Kikwit au vu de ce qu’elle a comme ressources ; de pousser la population à mettre en place des stratégies pratiques pour l’exploitation de ressources financières dont dispose la ville au profit de son développement.

L’occasion a été propice pour quatre orateurs montent au créneau. Me Rossi Pumbulu a parlé de l’autonomisation financière de la ville de Kikwit. De son côté, Me Joseph Tshibambe a développé un sujet relatif aux ressources définitives et autres   catégories de ressources.  Le même jour Me faustin Kakesa a parlé des investissements locaux, des projets de développement, et puis Matthieu Kiamfu a développé la matière liée à la canalisation et contrôle des recettes publiques dévolues à la ville de Kikwit.

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