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RD Congo : La nouvelle épidémie d’Ebola fait déjà 16 morts au centre du pays (Ministre de Santé)

Par Badylon Kawanda Bakiman

La République démocratique du Congo (RDC) au centre de l’Afrique vient d’enregistrer une nouvelle épidémie d’Ebola. Cette fois-ci, ce virus sévit dans la zone de santé de Bulape dans la province du Kasaï au centre du pays.

Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Dr Roger Kamba, l’a officiellement déclarée ce jeudi 4 septembre lors d’un point de presse à Kinshasa, la capitale, affirmant qu’il s’agit de  la 16ᵉ épidémie de maladie à virus Ebola en République démocratique du Congo. La souche identifiée est celle de Zaïre.

Le bilan provisoire avancé par le ministre de tutelle fait état de 28 cas suspects déjà recensés, dont 16 décès, parmi lesquels 4 agents de santé, soit un taux de létalité de 57 %.

«La déclaration que je fais aujourd’hui procède sur la rigueur des faits, la clarté scientifique et une chaîne complète d’investigation… C’est pour cela que j’annonce officiellement, au nom du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, la résurgence de la maladie à virus Ebola, de la souche Zaïre, dans la zone de santé de Bulape dans la province du Kasaï», a déclaré le Dr Roger Samuel Kamba.

Kamba a annoncé le déploiement d’équipes d’intervention rapide, le renforcement de la surveillance épidémiologique et la mise en place de centres de triage et d’isolement.

«Ebola est une maladie grave, mais une prise en charge précoce, gratuite et globale augmente les chances de survie », a-t-il ajouté tout en invitant la population au respect des mesures de prévention.

Cette fois-ci, le premier cas date du 20 août 2025. Il a été signalé sur une femme enceinte qui s’est présentée à l’hôpital général de Bulapé, dans le Kasaï, avec des symptômes alarmants : fièvre intense, vomissements, faiblesse extrême et hémorragies.

Le mercredi 3 septembre, cinq échantillons ont confirmé la présence du virus. Et depuis, vingt-huit autres cas suspects ont été enregistrés dans cette province. Pour l’instant, le taux de mortalité est estimé à un peu plus de 50%. Quatre membres du personnel soignant de l’hôpital général de Bulapé figurent notamment parmi les personnes décédées.

 

 

 

 

 

 

 

 

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