Par Badylon Kawanda Bakiman
Le Projet PARC continue son bon chemin dans la commune de Kazamba, ville de Kikwit dans la province du Kwilu. La sensibilisation est l’une des étapes essentielles pour atteindre les objectifs escomptés par la commune. Parmi ces objectifs, il y a la maximisation des recettes, la promotion de la culture fiscale, l’émergence de l’économie de cette Entité territoriale décentralisée, la lutte contre l’insécurité et l’assainissement de l’environnement. Cette démarche obéit aussi aux filières de la démocratie.
C’est ainsi que, interrogé par la presse, Me Valentin Mbalanda, responsable de la Ligue pour défense, la promotion et la vulgarisation des lois et droits humains (LIDEPROV-LDH) a mis un accent particulier sur la participation de la population à la gestion de la chose publique comme un des éléments essentiels de la démocratie dans un pays.
«Nous sommes en démocratie. Celle-ci a ses principes. L’un de ces principes c’est la gouvernance participative, c’est-à-dire la participation de la population à la gestion de la chose publique. Il y a aussi le contrôle citoyen de la chose publique. Pour que celle-ci s’applique bien, la population doit maitriser certaines valeurs, exemple la culture fiscale. Cela veut dire que si la population paie facilement des taxes, redevances, et les impôts… elle participe à la gestion de la chose publique. Tout cela va pousser cette population à bien contrôler. Cette logique incite donc les gouvernants à une obligation de redevabilité. C’est la logique de la complémentarité dans une gestion participative», a élucidé Me Mbalanda.
Il a saisis cette occasion pour inviter les gouvernants de la commune de Kazamba et les membres de la société civile à une collaboration étroite. Car les résultats attendus sont nobles. Cela n’est possible que lorsqu’une transparence aiguë est strictement appliquée.
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