Par Badylon Kawanda Bakiman
«Restaurer les terres, nourrir des communautés congolaises : l’agroforesterie pour une agriculture durable», voilà le thème central autour duquel a gravité la neuvième édition du Festival AlimenTerre à Kikwit dans la province du Kwilu à l’instar de plusieurs autres provinces de la République démocratique du Congo (RDC).
Organisé par la Faitière des organisations paysannes du Kwilu, Kwango et Mai-Ndombe (FOPAKKM), une des plate-formes qui accompagnent des structures paysannes, cet évènement s’est déroulé dans la salle visioconférence de l’Université de Kikwit (UNIKIK) avec un appui financier de Broederlijk Delen (BD) de la Belgique.

Ce Festival, la neuvième édition de son genre en RDC, a réuni des autorités politico-administratives, des structures paysannes, des partenaires techniques et financiers, des étudiants, les corps scientifiques et académiques de l’UNIKIK, des écoles, les responsables d’entreprises, spécialement ceux qui œuvrent dans le secteur agroalimentaire, des paysans, des médecins et infirmiers.
Les termes de référence de cet activité éclaire que le ‘’Festival AlimenTerre’’, autrement appelle ‘’Festival des films AlimenTerre’’ est un événement qui promeut la prise de conscience sur les enjeux alimentaires et environnementaux mondiaux, notamment la sécurité alimentaire, la durabilité des systèmes agroalimentaires et les impacts environnementaux liés à l’agriculture. C’est un espace de débats où tous les points de vues sont mis en interaction et respectés pour promouvoir un modèle agricole durable, rémunérateur et équitable.
«Présentement nous parlons de la restauration des terres pour nourrir le peuple congolais et on prône l’agroforesterie comme solution pour développer l’agriculture familiale. L’activité a été une réussite où les participants, pris de conscience, ont, chacun exprimé son engagement. Les participants ont échangé pour voir quelles sont les bonnes pratiques pour une agriculture durable, en l’occurrence l’agroforesterie», a déclaré Christian Kuyana, secrétaire exécutif de la FOPAKKM devant la presse.

Kuyana n’a pas oublié de parler d’abord de la FOPAKKM elle-même comme faitière, son objectif social, son travail et sa zone d’intervention.
L’occasion a été propice aussi pour que Sogbegnon Roméo, coopérant BD présente les missions de son institution, sa vision. BD intervient en Afrique centrale (Burundi, Ougandaet RDC); en Afrique de l’ouest (Burkina Faso et Sénégal) ; en Amérique latine (Bolivie, Colombie, Guatemala, Haïti, Pérou) et au Moyen-Orient (Israël et Palestine).
Roméo s’est également proposé de présenter le rôle et l’importance de l’arbre dans l’environnement et la vie humaine sur la terre. Il a noté que sans les arbres, la vie sur la Terre serait gravement menacée

«L’arbre contribue à la production d’oxygène ; à l’absorption du CO2 ; à la protection du sol ; à la régulation du climat ; à la biodiversité ; à la filtration de l’air ; à la gestion de l’eau ; à la prévention des catastrophes naturelles ; C’est une source des matières premières ; une source d’énergie et des revenus ; contribue à l’amélioration du cadre de vie ; a une valeur culturelle et spirituelle ; améliore la santé humaine etc.», a expliqué Roméo
Le professeur Jacques Tiarina, doyen de la faculté des sciences agronomiques ainsi que le professeur Tolerant Lubalega de la même filière ont salué la tenue de ces assises à l’UNIKIK. Ils ont invités la FOPAKKM à travailler avec la faculté des sciences agronomiques de l’UNIKIK dans le cadre des projets similaires.
«La journée n’a pas été inutile. Nous sortons avec beaucoup d’éléments que nous ne savions pas pour appliquer dans nos activités agricoles. Nous remercions la FOPAKKM pour avoir associé la faculté des sciences agronomiques et environnement à ces assises. Nous espérons que cette collaboration va continuer», a déclaré le professeur Jacques Tiarina, doyen de la Faculté des sciences agronomiques et environnement de l’UNIKIK.












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