Par Badylon Kawanda Bakiman
Arrivée il y a quelques jours, une équipe de professeurs et chercheurs en agronomie de l’Université de Liège en Belgique séjourne actuellement à l’Université de Kikwit (UNIKIK) dans la province du Kwilu, sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Cette équipe est accompagnée de quelques professeurs du l’Université de Kinshasa et l’Université pédagogique nationale et conduite par le professeur Bienvenu Kambashi, secrétaire général à la recherche de l’Université de Kikwit.
«On est ici pour la formulation d’un projet. Il y a une institution belge qui est ‘’l’Académie des recherches d’enseignements supérieurs’’ qui donne des financements lors qu’un projet à caractère recherche et développement est déposé et accepté. Ce projet-là a plusieurs phases. La première consiste à rédiger ledit projet qui sera examiné par une commission ad hoc. La commission accorde un coach qui va accompagner dans la formulation du projet. C’est pourquoi nous avons ici des partenaires du Nord qui sont venus pour la formulation de ce projet, également pour venir voir les réalités de terrain. Cela pour permettre de défendre ledit projet en expliquant le contexte dans lequel il sera mis en œuvre et son écosystème. Identifier aussi les contraintes qui peuvent exister ainsi que les réalités du terrain», a expliqué le professeur Bienvenu Kambashi qui conduit la délégation.
De son côté, la délégation de l’Université de Liège, par la voix du professeur Colinet Gille, a vivement remercié les autorités académique de l’UNIKIK pour l’accueil et les efforts conjugués qui ont permis que cette délégation soit arrivée à l’UNIKIK dans de bonnes conditions.
«L’Académie des recherches d’enseignements supérieurs que je représente ici est heureuse d’aider l’UNIKIK qui est encore très jeune, qui se développe et qui, je l’espère, va devenir vraiment un centre de référence pour le Kwilu, et une université pionnière, innovante dans la relation que les chercheurs peuvent avoir avec les agriculteurs. Car trop souvent beaucoup de savoirs sont produits à l’université mais qui ne sont pas disponibles et facilement accessibles aux agriculteurs. Il y a cette dimension de travail avec les agriculteurs», a déclaré Colinet.













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