Par Badylon Kawanda Bakiman
Depuis 2019 ‘’Hope for the Hopeless (L’espoir pour les désespérés)’’, une des structures à caractère social, est à pied d’œuvre afin d’aider des veuves et orphelins pour que leur vie en société aille bon train et qu’elles ne se sentent pas abandonnées.
La plupart de gens, comme des veuves et orphelins, ressentent souvent de l’angoisse d’être perdus dans un labyrinthe, sans savoir où aller dans notre vie du fait d’avoir perdu de mari. Mais parfois, ce brouillard d’incertitude peut être remplacé par la sensation rampante que chaque chemin est une impasse, que le labyrinthe est en fait une prison, voire une maison des horreurs.
Pour de trop nombreuses personnes, la vie est passée de l’égarement au découragement et au désespoir.
Voilà une des raisons qui a incité ‘’Hope for the Hopeless’’ à s’évertuer de voler au secours des veuves et orphelins. Ces actions sont menées à Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
«Ces veuves sont nos mamans. Elles ont droit à une vie acceptable. Elles ne doivent pas être anxieuses à tout moment parce qu’elles ont perdu leurs maris. Des orphelins sont également des êtres humains qui ont des droits. Chaque fin d’année, à l’occasion des fêtes du nouvel an, ‘Hope for the Hopeless’ confie aux veuves et orphelins des poulets ainsi que d’autres accessoires pour être dans la quiétude. Je suis content de constater que la structure créée en 2019 évolue normalement. C’est une bénédiction. », a déclaré le professeur Charles Ngimba, responsable de cette structure lors d’une réunion avec plus de 100 veuves à la paroisse Saint Esprit Kikwit 3 il y a quelques jours.
Il a invité les partenaires locaux à être sensibles et à soutenir cette structure afin que celle-ci soit en mesure d’aider les autres.
Le professeur Charles Ngimba a ajouté que pour mieux aider ces veuves, la structure a déjà acheté 250 hectares des forets pour des travaux agricoles. Bientôt des activités vont commencer.
En ce qui concerne les orphelins, ‘Hope for the Hopeless’ prend en charge les frais scolaires et académiques à Kinshasa, la capitale et à Kikwit.
«Depuis que nous sommes encadrées par cette structures, nous n’avons plus des stress, ni des remous. Des aides que nous recevons nous font de nous des gens d’espoir», a témoigné Chantal Ndumbunza, une des veuves.
Le sentiment de Ndumbuza est le même pour les autres veuves et orphelins.
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