RD Congo : L’ACTE a évalué le système démocratique du pays afin d’améliorer l’avenir

Par Badylon Kawanda Bakiman

L’Action des citoyens pour la transparence des élections (ACTE), une plate-forme qui regroupe plusieurs structures et organisations de la société civile y compris les médias, est montée au créneau. Elle vient de faire une évaluation citoyenne du système démocratique de la République démocratique du Congo (RDC) au cœur du continent africain. Cela en vue d’améliorer, via des pistes de solutions et actions citoyennes, l’avenir de ce grand pays de 26 provinces et de plus de 100 millions d’habitants.
L’évaluation a eu lieu hier à l’Institut facultaire de Kikwit (IFAK), province du Kwilu (Sud-ouest du pays) à travers la ‘’Session inaugurale de l’Assemblée parlementaire citoyenne du Grand Bandundu’’. Les assises ont gravité autour du thème ‘’L’efficacité du système démocratique de la RDC’’.
Les représentants des associations communautaires, des médias, des églises, des étudiants, des corporations, les représentantes des femmes et les représentants des personnes vivant avec handicaps ont pris une part active à ces assises.


«Jusqu’à ce jour, notre Démocratie, dans sa double partie électorale et participative, comme il faut le rappeler, peine encore à s’offrir comme un véritable système d’acteurs et d’actions susceptibles de produire des politiques publiques priorisant le seul bien commun et de nature à garantir, à notre peuple, une vie dans la dignité que ce dernier mérite», a expliqué Maitre Dan Idima Nkanda, point focal de l’ACTE dans le Grand Bandundu dans son speech avant le démarrage de l’évaluation.
Les Termes de référence (TDR) de ces assises renseignent que la démocratie électorale de la RDC demeure marquée par un continu caractérisé par l’illégitimité de la majorité des gouvernants et des institutions publiques. Le pays reste marqué par le changement des animateurs des institutions à la suite des élections.
«Nonobstant ce changement, la République démocratique du Congo ne s’est débarrassée de sa crise d’Hommes d’Etats. La gouvernance publique reste encore dominée par des pratiques illicites et des actes contraires au développement, au progrès, à la paix, à la concorde et au bien-être collectif», ont souligné les TDR.


Face à ce contexte, les participants, repartis en commissions, ont déniché les forces, les faiblesses du système précité en jetant un coup d’œil sur le processus électoral et la participation citoyenne ; sur l’effectivité des droits et libertés fondamentaux ; sur la bonne gouvernance ; sur le développement socio-économique ; sur la participation politique des citoyens et la représentation.


La plénière a ainsi dûment adopté toutes les pistes de solution ainsi que des actions citoyennes proposées par les commissions en vue d’améliorer l’avenir.
«J’ai le sentiment de satisfaction eu égard aux résultats obtenus même si plusieurs participants n’avaient pas encore d’idée concernant le contexte de notre pays. Ils ont accepté d’être toute la journée avec nous pour le bien de notre pays», a lâché Me Rossy Pumbulu, un des organisateurs.

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