Par Badylon Kawanda Bakiman
Afin d’améliorer le social des travailleurs, tous les employeurs sont invités à appliquer le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) sans tergiversation et conformément à la loi. C’est l’un des droits des travailleurs.
Maurice Kimbeni Mayala, inspecteur urbain de travail à Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a lancé cet appel samedi, 14 juin dernier lors d’une grande rencontre de sensibilisation. Celle-ci a eu lieu à l’Hôtel Kwilu en présence du vice-président de la FEC (Fédération des entreprises du Congo) Grand Bandundu, Justin Makwela, et du secrétaire permanent du CSC (Confédération syndicale du Congo) Grand Bandundu, Etienne Mvula.
«J’avais invité tous les employeurs de Kikwit pour leur parler de l’application du SMIG en RDC. Le président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a décidé que le social des travailleurs dans ce pays éléphantesque soit revu à la hausse, et que les travailleurs puissent bien vivre. Lorsqu’on parle du social, on voit principalement le salaire. Si le salaire est bien payé, le travailleur va bien vivre. De leur côté, les employeurs verront leurs activités évoluer positivement», a déclaré l’inspecteur de travail devant la presse après la rencontre avec les employeurs.
Il a ajouté que conformément au décret N°025 signé par la première ministre Judith Suminwa Tuluka le 30 mai derner, l’application du SMIG commence au mois de mai 2025 et nous continuons jusqu’à ce qu’au mois de janvier 2026 où on va appliquer le deuxième palier qui est de 21.500 Francs congolais. Le premier palier, lui, est 14.500 FC de mai jusqu’en décembre 2025.
Il sied de signaler que l’inspecteur de travail a saisi cette opportunité pour rappeler la poursuite des visites d’Inspection de travail qui est en cours.
«Les inspecteurs de travail de notre ressort sont en train de réaliser leurs visites pour vérifier l’application des dispositions légales et règlementaires telles que la loi congolaise exige en cette matière», a-t-il précisé tout en remerciant plus de 100 employeurs qui ont répondu à cette invitation.
L’occasion était aussi propice afin de rappeler aux employeurs la nécessité et l’importance d’élaborer les horaires de travail tout en veillant à leurs applications pour ne pas subir la rigueur de la loi.
Il a également invité tous les employeurs expatriés à disposer de ‘’Carte de travail’’ avant d’amorcer le service.
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