Par Badylon Kawanda Bakiman
Avec plus de 300.000 habitants, Kazamba est la commune la plus peuplée de la ville de Kikwit, province du Kwilu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Selon une étude, cette commune, à l’nstar de trois autres de cette ville, est menacée par plusieurs ravins qui endommagent son environnement. Un parmi ces ravins, connu sous le nom de ‘’Mumene’’ a même endommagé le cimetière où, en 1995, étaient enterrés les victimes du virus Ebola qui avait tué plus de 200 personnes dont des sœurs religieuses, des infirmiers et des médecins.
Sur le plan économico-social ; la population de cette entité territoriale décentralisée vit dans une pauvreté inqualifiable, La culture fiscale n’y est pas au climax. C’est ce qui fait que la commune n’enregistre pas de très bonnes recettes susceptible de faire développer le rayon.
Sur le plan sécuritaire, le phénomène ‘’Kuluna’’ (Le banditisme urbain) est d’actualité : des menaces diurnes et nocturnes émergent, (cas d’assassinats, des vols des téléphones, des sacs à mains , des vols à mains armées etc.
Devant ce contexte, Me Valentin Mbalanda, responsable de la Ligue pour la défense, la promotion et la vulgarisation des lois et droits humains (LIDEPROV-LDH), une des structures de droit congolais relative aux droits humains s’est engagé, grâce à l’appui de l’Union européenne délégation en République démocratique du Congo, à accompagner ce commune afin que la situation change positivement.
«Grâce aux différentes formations que nous organisons à l’intention des acteurs membres du Cadre de concertation de la société civile et à l’intention des autorités politico-administratives de cette commune ; grâce à plusieurs autres actions à mener dans le cadre du projet PARC, la commune de Kazamba doit changer petit à petit. Les résultats escomptés sont constitués des changements sur les plans économique, environnemental et sécuritaire, car ce sont les trois domaines qui ont été choisis de commun accord entre le projet PARC et les bénéficiaires», a-t-il déclaré.
Mbalanda s’est ainsi exprimé au terme de la formation des animateurs du Cadre de concertation de la société civile et les autorités politico-administratives qui s’est déroulé récemment dans la salle des réunion de la paroisse Saint Mukasa dans la commune de Kazamba.
Il a ajouté que bientôt la compagne de sensibilisation sera lancée. Cette campagne va adopter la stratégie de ‘’Porte à porte’’.
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